Evènements

Mardi 30 avril 18:30

Carbon Sink + Rhys Chatham + Augustin Braud

Retrouvons-nous autour du label Entrefer qui présentera deux sorties, celle de Rhys Chatham & Z’EV, ainsi que celle de Carbon Sink ‘’Climatic Paragon’’, en vinyle les deux. La première est issue d’une collaboration entre Rhys Chatham et Z’EV dont on s’étonne qu’elle soit si tardive, tant leurs vies se sont croisées et qui nous happe musicalement par son aspect prémonitoire… La seconde est un double album intitulé "Climatic Paragon", qui correspond à l'aboutissement de dix ans de collaboration artistique et musicale, dix ans de field recordings, di     [...]

 

 

_

La Boutique

boutique

20-22 rue Gerbier
75011 Paris
M° Philippe Auguste
M° Voltaire

Contactez-nous

 

_

Restez informés !

instagram   facebook

 

_

Newsletter





 

<< Retour

Louis-Michel Marion 5 Strophes
Support:1 Cd
Label:Kadima
12.00€

Commentaires

Ecrire un commentaire

- Commentaire de lmmarion (2014-10-01)

louis-michel marion - 5 stroph
diverses chroniques: "...Aussi à l'aise dans le domaine contemporain que dans celui de l'improvisation - encore une similitude (avec Joëlle Léandre) - alliant avec finesse le jeu à l'archet et le pizzicato, Marion nous emmène dans des contrées d'une poétique assez joyeuse et répétitive à souhait. "First steps", Who talks", "The deep motion", en sont le parfait exemple. Tout coule de façon naturelle, la machine à vapeur est lancée. Si ça et là une corde vient frapper le manche, point de violence. L'anti Kowald en quelque sorte. Le calme et la sérénité prédominent. A découvrir sans œillères." Serge Perrot / Improjazz French double bassist Louis-Michel Marion's sophomore solo double bass album (after his debut solo double bass album Grounds, Emil, 2012) blends influences from European schools of free improvisation and experimental, modern composers. Marion—who collaborates regularly with forward-thinking French improvisers like sax player Daunik Lazro, clarinetist Xavier Charles or pianist Sophie Agnel—describes himself as influenced by seminal, innovative double bass players such as Joëlle Léandre, Barry Guy and Peter Kowald and composers such as Giacinto Scelsi, Iancu Dumitrescu and Iannis Xenakis. >br> Marion frames the five improvisations with a quote by thinker Henry David Thoreau who wrote in his journal that "unpremeditated music is the true gauge which measures the current of our thought;" a quote by composer Malcolm Goldstein emphasizes his search for "finding new and subtle twists and turns as things move." And, indeed, the free improvisations search patiently and methodically for the deep, not only in its tones, and subtle sonic characteristics of the double bass. "Askings" focuses on delicate sub-harmonics reached with a wise usage of the bow and its precise contact with the strings and the pressure put on the strings. On "First Steps" he creates a profound, meditative drone by focusing on short, repetitive lines that in their turn form a series of resonating, overtones that amplify the meditative spirit of this piece. "Who Talks" stresses the deep-toned, wide, resonant timbral range of the double bass in all its splendor and dark beauty. "The Deep Motion" is another drone piece, deeper and slower than "First Steps" but with similar intense, hypnotic power. Its captivating, emotional effect sounds timeless as if overcoming boundaries of time and space. "Deserts of Vast Eternity" suggests a spare, lighter atmosphere. Marion sketches a mysterious and abstract texture with light, surprising touches of the bow on the strings, employing silence as an integral part of his sonic palette. Profound, inspiring work. Eyal Hareunevi / Allabout jazz Louis-Michel Marion a pris des leçons de contrebasse auprès de Jean-François Jenny-Clark avant d’en apprendre encore en compagnie de Vinko Globokar, Joe McPhee, Paul Rogers, Keith Rowe… Seul, c’est en poète forcené qu’il compose 5 strophes. Sous l’influence revendiquée de Léandre, Phillips et Goldstein (pour ce qui est des archets), mais avec caractère. Ainsi, canalise-t-il aux doigts une imagination débordante (Deserts of Vast Eternity) quand il n’élève pas à l’archet harmoniques et autres chants parallèles pour parer ou étendre les motifs sur lesquels il insiste avec endurance. Si les strophes sont au nombre de cinq, combien y trouvent-on de nobles variations ? Guillaume Belhomme / Le son du Grisli

 

 

- Commentaire de lmmarion (2015-06-10)

louis-michel marion - 5 stroph
Chronique Olivie Acosta / Mozaïc Jazz Avec Grounds, son Poème sur la corde grave, Louis-Michel Marion nous propose une longue plongée dans les basses. Ce poème, c’est une seule plage musicale de 27 minutes durant laquelle le contrebassiste joue, à l’archet, sur une seule corde de sa contrebasse. Le musicien prend le temps de laisser émerger des harmoniques et autres micro-évènements impalpables, qui finissent par prendre le pas sur les notes à proprement parlé. Ce sont ces bruits, voulus ou acceptés, qui finissent par créer le discours musical, qui s’articule autour d’un vrombissement continu. S’imposer une telle contrainte oblige le musicien à aller chercher l’inouï, comme le firent avec les mots les écrivains de l’Ouvroir de Littérature Potentielle. La musique du contrebassiste demeure irrésolue. Peut-être est-elle simplement ineffable. Elle donne peu de réponses mais pose beaucoup de questions, dont une me paraît centrale : Est-il vain de vouloir imposer un chemin au son ? L’acte de création musicale, né d’une pensée, d’un geste, ou de la combinaison des deux, n’a plus vraiment de sens ici. La musique est libre non parce que le musicien se permet toutes les audaces, mais bien parce qu’il lui permet de muter à sa guise. Le contrebassiste file les clefs de sa baraque à une inconnue. Il y a évidemment une grande maîtrise du son, plus parfois pour le contenir que pour le projeter. C’est par cette notion de contrôle (de la vibration, des harmoniques) que naissent les phrases mélodiques sur « First steps » (5 strophes), dissimulées au cœur d’un voile grave entretenu par de rapides aller-retour d’archet. Le travail de Marion autour du son, du chant de sa contrebasse, est profondément organique. Il est comme une continuité des chants gutturaux mongols, un prolongement des sensations du fœtus in utero. La vibration, les bourdons, les stridences sont autant d’éléments qu’il dispose, organise ou superpose avec inventivité, en dépit d’une nécessaire monochromie. La phrase et le bruitisme font ça et là quelques apparitions. Mais l’essentiel du propos tourne autour de la sculpture de la masse, approche qui n’est pas sans rappeler, entre autres, celle de Benjamin Duboc (PrimareCantus) ou de Daunik Lazro (Some Other Zongs). A la fois minimaliste et complexe, brutal et raffiné, ce chant s’arrache à la terre et viens provoquer chez l’auditeur un frémissement perceptible. Le site de Louis-Michel Marion permet d’écouter quelques extraits, pour se faire une idée. Mais il est chaleureusement recommandé d’accorder à ces disques le temps dont ils ont besoin pour nous envahir pleinement. Ça vaut le détour.

 

 

 

Sur le même Label

Consulter le Label Kadima
17.90€  🛒
Joëlle Léandre - Jean-Luc Cappozzo
Live Aux Instants Chavirés
(CD)
10.00€  🛒
Ido Bukelman
The Door
(CD)
12.00€  🛒
Fred Marty
Ondes Primitives
(CD)
15.00€  🛒
Denis Fournier - Jean-Claude Jones (Jc)
Whatever It Takes To Make A Sound Chacun Chez Soi
(CD)

Genre similaire

Consulter les articles Jazz | Impro | Jazz Europeen
15.00€  🛒
32 Janvier (Arfi)
Invite Paul Rogers Et Fred Frith
(CD)
15.00€  🛒
69
Live At Le Grand Mix, On Off
(CD)
12.90€  🛒
Ab Baars - Ig Henneman
Autumn Songs
(CD)
15.90€  🛒
Ab Baars - Terrie Ex
Hef
(CD)